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ING cultive l’art du partage

La rénovation du siège central d’ING Belgique, avenue Marnix à Bruxelles, s’achèvera en 2024. Ce joyau classé deviendra un bâtiment décarboné, connecté à la ville et au public. Il accueillera aussi la collection d’art unique, constituée par la banque depuis 60 ans, ainsi que des expositions et événements artistiques qu’ING avait l’habitude d’organiser à l’ING Art Center. En attendant, pour ne pas déroger à sa tradition de partage artistique, ING a proposé à ses clients de participer à une performance itinérante et polysensorielle qu’elle a produit avec des artistes.

Dès l’inauguration du bâtiment Marnix dans les années 1960, des œuvres signées par les plus grands noms du monde artistique international ont rapidement trouvé leur place dans ce nouveau palais des arts afin de créer un lieu inspirant et d’élargir l’horizon des collaborateurs. Peintures, sculptures, gravures, photographies, vidéos et autres installations acquises depuis lors par la banque constituent une collection riche de 2.500 œuvres. Elles reprendront place dans le Marnix renové où sera élaboré un nouveau format artistique aux contours variés, réunissant ce patrimoine unique, des expositions et des événements artistiques puisque l’ING Art Center situé place Royale a désormais fermé ses portes. 

Anne Petre, curatrice en chef, souligne : « Nous sommes en train de revisiter notre propre collection. Chaque œuvre, individuellement, a son importance. Il sera essentiel de lui attribuer une place qui lui convient, aussi bien au niveau de la conservation que du contenu. Ce sera un nouveau concept qui respectera notre tradition et notre engagement artistique et en marquera l’évolution. » Pour autant, la banque ne souhaite pas priver pendant deux ans ses clients d’expériences culturelles originales.

Comme un ING Art Center itinérant

L’équipe artistique d’ING s’est donc lancée dans la réalisation d’une production propre et plutôt innovante. SEE, pour Sonic Eatable Experience : c’est le nom de l’aventure fabuleuse à laquelle 1.800 clients d’ING ont eu la chance de participer en novembre. Une performance artistique polysensorielle créée par le duo de plasticiens VOIDArnaud Eeckhout et Mauro Vitturini – auquel s’est joint le chef doublement étoilé Sang Hoon Degeimbre. SEE, c’est la mise en scène par VOID, en sons et en images, des saveurs et des textures habituellement proposées aux amoureux de la gastronomie et mis ici au service de l’art : une œuvre mêlant l’ouïe, la vue et le goût

Ce partenariat éphémère, inédit et audacieux entre le chef du restaurant L’Air du Temps (Liernu), VOID et ING a plongé les clients de la banque dans un univers d’illusions, résume Arnaud Eeckhout, « où l’on cherche à tromper le cerveau et le goût, où l’on essaie de perturber le spectateur, de décaler sa perception, comme nous le faisons en permanence, nous les artistes plasticiens. Ce projet est à remettre en perspective avec l’ensemble de notre recherche sur le sonore. Il y a également l’intention d’inclure des problématiques contemporaines liées au pouvoir des technologies numériques sur les usagers. » Tout comme pour Sang Hoon Degeimbre pour qui le challenge était d’utiliser sa maitrise des techniques utilisées en gastronomie pour permettre des effets gustatifs et sonores inédits.

« J’adore jouer avec les sens. En tant que restaurateur, nous créons chaque jour la possibilité de cet oubli provisoire des tracas du quotidien, par des jeux souvent polysensoriels et de neurophysiologie du goût. » Sang Hoon Degeimbre
Une personne aspire des perles de tapioca à l'aide d'une paille.

SEE, c’est la mise en scène par VOID, en sons et en images, des saveurs et des textures habituellement proposées aux amoureux de la gastronomie et mis ici au service de l’art : une œuvre mêlant l’ouïe, la vue et le goût.

Faire de l’art un moteur

ING ne pouvait que s’associer à cette expérience d’ouverture à la beauté polysensorielle, à cette performance artistique « audio-visuelo-gustative » itinérante et éphémère. Parce que, rappelle Anne Petre, « notre engagement pour l’art peut prendre d’autres formes. En nous impliquant dans une production propre nous avons traduit notre volonté de faire de l’art un moteur et non pas un objet de spéculation, un moteur qui nous aide à vivre plus intensément » 

« Ce projet, ajoute la responsable des collections, nous permettait de sortir de nos murs cette vision de l’art et cette volonté de toujours y faire participer nos clients. Il correspond à notre marque, dont la mission est empowering people to stay a step ahead in life and in business, c’est ce que nous continuerons également à faire avec les artistes. 

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